J13 (20/07/24) bivouac km23 – bivouac km49
Après un réveil matinal et un mise en route somme toute assez rapide, nous attaquons cette nouvelle journée de montée à 8h, heure à laquelle le soleil se dévoile.
Si les premiers kilomètres sont avalés assez rapidement à la vitesse moyenne de 5km/h, les effets conjugués du poids de nos montures (alourdis de 25kgs d’eau et de nourriture pour l’occasion) et de la température qui monte en flèche se font sentir. De plus, Paul commence à se sentir mal. Maux de ventre et maux de tête sont au rendez-vous. Les pauses de font plus fréquentes. Nous mettons désormais 1/4h pour parcourir 1km…
La contemplation de cette pente désertique qui ne finit jamais, de ces lacets qui s’enchainent à perte de vue, de notre vitesse qui approche celle d’un piéton invitent au voyage intérieur. Coureurs du Tour de France de pacotille, notre journée sera faite de hauts et de bas, de moments d’espoir comme de moments de doute, avec ces montées intérieures éreintantes aussi bien que ces descentes rafraîchissantes!
Nous pouvons compter sur la bienveillance des chauffeurs de camion qui nous manifestent leurs encouragements à grand renforts de coup de klaxon et de pouces levés! De l’eau et des oranges bienvenues nous sont également offertes.
Tous ces signes de sympathie nous aident beaucoup.
Après 12kms d effort parcourus en 3h avec une pointe de vitesse à 7km/h, l’état de Paul nous incite à nous arrêter. Il marque des signes d’un grand coup de fatigue et la perspective de devoir faire 2h de trajet supplémentaires pour atteindre la ligne d’arrivée semble déraisonnable.
Il est donc temps de lever le pouce au bord de la route et de compter sur la providence!
Au Pérou la solidarité est bien présente et un chauffeur routier arrête son semi-remorque en pleine voie pour nous permettre de parcourir les derniers kilomètres.
Nous sommes déposés un peu plus loin que prévu au pied d’un restaurant tenu par Edith qui nous permettra de nous restaurer et de planter la tente. Elle sera heureuse de voir ces drôles de touristes faire les devoirs dans son restaurant!
Notre campement sera veillé toute la nuit par un des chiens du restaurant qui montera la garde.
Il y a toujours quelques imprévus.. bravo vous assumez bien..
Allez Paul courage !
Bonjour les aventuriers..bon courage à Paul il doit avoir le mal d’altitude..je me doute de la difficulté de gravire les pentes montagneuses qui se dressent devant vous…Le courage ne vous manque pas ..prendre votre temps..et la montagne sera vaincue..🥰🥰🥰🥰
Bonjour la compagnie, Caro, tu nous fais voyager à travers tes mots. Un talent que tu nous avais bien caché !!!! Nous espérons que Paul va mieux, et oui le corps parle aussi.
Hâte de continuer à vous lire.
Pleins de bises (et un bisou Glossy d’Emma pour Marie)
L’art de vaincre les grandes difficultés s’étudie et s’acquiert par l’habitude d’affronter les petites.
💪Vous êtes forts.
Cristina Trivulzio Belgiojoso