J8 (15/07/24) Ica-Ocucaje (42kms)

Nous quittons Ica en fin de matinée car Thomas a dû aller racheter une pompe à vélo (la notre était défectueuse). Pendant ce temps, les enfants jouent à l’hôtel : ils font des constructions à l’aide de Kaplas de couleurs.

Nous voilà de nouveau dans la circulation d’Ica qui est toujours aussi dense. Nous sortons de la ville assez rapidement direction Ocucaje. Nous espérons pouvoir arriver assez tôt car notre objectif de la journée est de pouvoir planter la tente ! Il va falloir donc trouver un endroit où nous serons en sécurité.

Nous déjeunons dans un petit village à mi-parcours sur une jolie place où quelques personnes viennent discuter avec nous. Les personnes que nous rencontrons sont vraiment très gentilles, se montrent curieuses et s’intéressent à notre voyage. Notre vocabulaire espagnol étant encore assez pauvre, nous faisons au mieux pour nous faire comprendre. Les enfants n’osent pas encore trop se lancer. Ils saluent et remercient mais pas vraiment plus.

Nous arrivons à Ocucaje en début d’après-midi. Nous nous dirigeons dans un premier temps vers le commissariat de la police nationale. Ceux-ci ne peuvent pas nous héberger mais nous indiquent plusieurs solutions possibles : la mairie ou la poste. Nous tentons une approche des deux côtés mais ne trouvons pas de possibilité pour planter la tente. Nous retournons vers le commissariat. Un des policiers propose que nous plantions notre tente sur la place d’armes (pas avant 17h). Cela ira pour la nuit. Nous patientons en admirant le défilé d’une école maternelle. Ils sont costumés et chantent des chansons traditionnelles. Nous faisons aussi quelques photos sur la place qui est très jolie et très bien entretenue.

Nous patientons jusqu’à 18h avant de commencer à nous installer. Thomas va vérifier au commissariat que cela reste possible. Mais finalement, les policiers pensent que cela ne peut pas se faire. Ils nous envoient vers Carlos, un policier municipal qui est de garde pour la soirée. Il nous explique que nous risquons d’avoir très froid sur la place. Il essaie de nous trouver une solution afin que nous soyons à l’abri pour la nuit. Changement de plan : nous déplaçons la tente d’une centaine de mètres pour se mettre près de la mairie. Carlos nous promet que nous y serons en sécurité pour la nuit car nous sommes en face du commissariat et il sera aussi près de nous car de surveillance pour la nuit.

Les enfants nous aident bien, surtout Paul qui participe activement à l’installation de la tente. Nous nous couchons rapidement car nous sommes fatigués. La tente étant en bord de route, la nuit risque d’être agitée par le passage des voitures. Mais nous sommes heureux de pouvoir dormir dans nos sacs de couchage pour la première fois au Pérou !!