J14 (21/07/24) Bivouac km49 – bivouac réserve Pampa Galeras (en pick-up) soit environ 50 kms
Notre nuit a été plutôt bonne mais Paul n’est vraiment pas en forme au réveil.
Nous allons prendre notre petit déjeuner au restaurant près duquel nous avons dormi. Nous en profitons pour faire le point sur la suite de notre aventure. Paul ne se sent pas assez en forme pour pédaler. Nous choisissons donc d’essayer de faire du stop jusqu’à la réserve de Pampa Galeras où nous devrions voir nos premières vigognes.
Nous voici donc au bord de la route, pouce en l’air, en espérant que nous aurons vite un ange gardien qui s’arrêtera ! Deux premiers véhicules passent, ne s’arrêtent pas. Un pick-up arrive et s’arrête directement près de nous. Nous lui expliquons la situation, il nous embarque sans poser de questions ! Il s’appelle Leon et est très sympathique. Il est argentin et a la double nationalité depuis 4 ans. Il travaillait dans la construction mais c’était trop compliqué. Il s’est reconverti et fait du commerce de matières premières à travers le monde entier. Nous avons passé un très bon moment en sa compagnie.
Nous voilà donc à la réserve. Nous rencontrons le responsable de la réserve qui nous indique où planter la tente. Thomas présente des symptômes du mal des montagnes (soroche) : maux de tête, nausées, tête qui tourne. Nous sommes à 4000 mètres d’altitude ! Caroline et les enfants installent le campement pendant que Thomas se repose. Nous rencontrons un alpaga prénommé Paco. Il est curieux mais pas très commode !
Nous préparons ensuite le déjeuner et nous inaugurons le poêle à bois. Au menu : des ramens au poulet avec carottes et pommes.
Toute la famille, après le repas, présente aussi des symptômes du mal des montagnes. La sieste s’impose et nous mastiquons nos premières feuilles de coca et nous en buvons une infusion. Séance travail pour les enfants dans la tente.
Nous allons ensuite visiter le musée de la réserve qui met en avant les animaux de la région : alpaga, vigognes, condors… Nous voyons ensuite quelques vigognes pour la plus grande joie de Marie.
La soirée se rafraîchit très rapidement. Thomas fait cuire du riz que nous mangerons agrémenté de ketchup (miam!). Cela nous réchauffe bien ! Nous nous couchons rapidement car nous sommes fatigués et contents de nous mettre au chaud dans nos duvets ! En espérant que la nuit sera bonne et que Paul ira mieux car nous espérons vraiment atteindre Puquio à vélo !
Bon courage en cette période complexe d’acclimatation.
Prenez soin de vous,
La VeLove Family